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Fusion, Effusions

15 septembre 2012

Quarante huit

 

Tous les jours, toutes les heures, je te cherche, je pense à toi, je monte tous mes scénarios.

Malgré tes fermes rejets pour mes gestes d’amour, de tendresse, de détresse …. Je m’accroche à l’espoir que tu crois à ce que je te dis. C’est vrai j’ai mis le poids ultime dans la balance. Mais tu ne me laisses pas le choix.

Je t’adore ainsi que Damien et cela rend encore ma douleur plus intense.

Je suis dans une mer violemment agité  et je nage en sachant qu’a un moment je vais m’échouer sur les rochers tranchants.

J’ai essayé de t’oublier ! Je suis une catastrophe ambulante, je fais du mal à ceux que je rencontre. Je n’arrive pas à t’oublier, je ne veux pas t’oublier ! Je ne peux pas vivre sans Toi.

Alain ton homme qui a semé une ultime graine d’espoir et qui te supplie de la regarder pousser.

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20 juillet 2012

Jamais ?

Jamais !

Quel mot horrible !

A chaque clou que tu plantes dans ma croix sans même te rendre compte, je souffre un peu plus. A la place de l'horizon tu me dresses un mur de béton. Cela devient mon futur.

Mercredi soir tu me l’as dit ce mot, et pour faire bon poids tu as ajouté que mes regrets, mon amour, c'est ta maison....il semble que tu saches ce que c'est d'aimer, alors pourquoi cette misérable accusation ?

Alain celui qui t'aime pour toujours

 

16 juillet 2012

Tu as de l'avance sur ce sale chemin aride,

Comme pourrai le dire De Palma, j'ai beau faire des efforts : je t'aime encore.

Pour toi c'est plus facile car tu m'as déjà placé dans les souvenirs à oublier et j'en suis terriblement conscient.

Je sais que cet amour que tu as définitivement considéré comme impossible, je le traduis parfois en agressivité dont je me repends tellement c'est inutile et n’aboutit à rien. Je n'arrive pas encore à ce que mon amour pour toi puisse désirer que tu sois heureuse dans les bras d'un autre. Cette vision m'est encore trop douloureuse.

Moi aussi je vais essayer de retrouver l'amour, mais j'ai peur et je ne veux pas faire de mal avec mon cœur déchirer.

Ce texte me sert de défouloir de ma pensée douloureuse.

Je n'ai pas encore fait mon "deuil" de notre amour. Et tu sais pour moi c'est difficile car j'ai une bonne mémoire surtout des bons moments de la vie. Toutes ces photos, ces films, ces messages ! J’y vois tellement de plaisir que nous avons partagé ! Alors ma logique me dit "Pourquoi ? ". La douleur morale arrive à se transformer en douleur physique : j'ai une sensation qui part sous l'arcade et remonte jusqu'au milieu du crâne comme si un courant de chaleur douloureuse me traversait le cerveau.

Pour finir avec une faible lueur  d'espoir Léo Ferré " Avec le Temps" :

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules
A la galerie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus

 

14 mai 2012

Le passé, le présent, l'avenir

Isabelle,

Voilà seulement trois mois, je t’écrivais encore des mots d’amour enflammés et sincères. Tu as systématiquement rejeté ces cris d’amour désespérés.

Aujourd’hui, mes suppliques m’apparaissent pathétiques de naïveté. Tu m’avais rayé de ton cœur depuis longtemps. Sinon, pourquoi ces accusations de cadeaux "ostentatoires" comme tu as dit  pour épater ta famille ? Sinon, pourquoi ces accusations de tous les travaux faits dans la maison pour  "faire voir aux voisins et aux visiteurs"  que je faisais de choses à la maison?  Pour  "marquer le territoire ! "  Tu m’as dis..! J’en suis resté sans voix.

Mais ton travaille de sape porte ses fruits: je me détache de toi pour le présent et l’avenir. Pour le passé c’est plus difficile et je n’essayerai pas de faire comme toi. Tu auras été aimée Isabelle. Nous avons eu des moments merveilleux et je les garderai ainsi. Photos, films seront là pour me le rappeler. Je les garde pour notre fils qui doit savoir qu’il est un enfant de l’amour, c’est important pour lui.

Dernière affirmation de ce soir : je ne me suis jamais occupé de Damien les nuits quand il était malade !  Et bien sûr, je conduisais la voiture en dormant pour aller aux urgences à Poissy ou pour trouver la pharmacie de garde après avoir appeler le médecin de garde!  Et quand on lui faisait prendre des bains tièdes pour faire baisser la température tu le faisais seule !  Arrête Isabelle ! C’est quoi ce délire ! ..etc., etc. , etc.

Alain

1 mai 2012

Le Néant

Je me suis réveillé angoissé, dans mes pensées galopantes de cette nuit blanche,  j'avais la sensation étrange de constater que tout ce qui m'entourait disparaissait par pans entiers.

Je me voyais rester sur une minuscule partie de Terre et le reste avait été englouti par un monstre qui dévorait mon espace et mon temps.

Simultanément, je pense en continue à Isabelle. Je n'arrive plus à avoir les pensées d'amour qui m'inondaient naguère. Je crois qu'elle a réussi en peut de temps à détruire la beauté de tous les moments qui m'avaient parus merveilleux de nos dix années de vie commune. Le pire a été de salir les vingt quatre heures et plus qui ont entourées la naissance de Damien : Un moment merveilleux et sacré que nous avons vécu ensemble à l’hôpital de Poissy...et tout le reste.

Les travaux d'embellissement de la maison que je faisais pour "montrer aux voisins ", les bijoux "trop " beaux "ostentatoire" pour épater sa famille... Je n’avais jamais imaginé qu’elle puisse penser ce genre de délire.

Je lui faisais un texte d'amour il n'y a pas longtemps lui demandant d'arrêter de piétiner nos souvenirs, d'arrêter de tout peindre en noir...

Un immense pinceau trempé de noir, s'applique autour de moi à produire du néant.

Je crois que je n'aime plus ou que j'ai maintenant peur d'aimer ce néant qui pour mon malheur m'attire encore.

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9 avril 2012

Déjà l'hiver

Le soleil a disparu, l'espoir s’estompe d’heure en heure.

Une par une tu arraches les fleurs de notre vie,

Les plus beaux souvenirs sont piétinés sans merci,

Le jour de la naissance de notre fils, plus de 24 heures dans cet hôpital à attendre cet heureux événement !

J’avais ma caméra, je nous ai filmés, toi sur ce lit d’attente que "le travail" commence, et moi en blouse blanche à coté de toi avec la figure un peu fatiguée de cette nuit quasiment blanche.

Et puis le moment merveilleux de l’arrivée Damien. Quand tu es sortie de la salle de réveil, aujourd’hui tu me rappelle que je t’ai dis "tu le voulais, tu l’as eu ! " . Tu as pris cela pour une phrase méchante ….! Mais non ! Ce n’était que pour te dire que tu avais réussit, que ton souhait, notre souhait d’avoir cet enfant était exhaussé ! C’est tout ! C’était une phrase de bonheur !

Sept ans après tu me jettes cela à la figure !  Tu détruis ce merveilleux souvenir !

Isabelle  ou es-tu ? Que cherches-tu à faire ?

Alain

22 mars 2012

Le printemps

C'est peut-être grâce au printemps,

Je me surprends à rêver,

Je me surprends à pousser un peu mon regard vers l'avenir.

Ma biche, sans ouvrir les portes, tu refuses de les fermer.

Je m'accroche à l'espoir de revoir ton sourire et tes yeux bleus s' illuminer.

Je t'aime tendrement,

6 mars 2012

Ma biche adorée

Ma biche adorée,

Je suis épuisé,

Je n’arrête pas de penser à hier soir. Je n’arrive pas à me raisonner.. L’idée de voir se briser notre petite famille sans ne rien faire me traumatise.

Je t’aime tant. Je sais que tu espères trouver mieux ailleurs …comme dirait la petite chèvre de M Seguin. Cette idée est pour moi une douleur permanente et intense..

Je sais aussi que tu t’efforces de tout noircir de notre histoire, de ne pas retenir les moments merveilleux que nous avons eu afin de ne pas hésiter à te lancer dans une autre aventure…

Mais notre famille, l’amour immense que j’ai pour Toi et Damien, ce n’est pas une aventure, c’est du réel. Peut-être un peu trop quotidien mais, tellement vrai et beau si tu essayes de le regarder positivement.

Je t’aime mon Amour

Ton homme

29 février 2012

Une vague

Subitement je pense a toi et une immense vague de désespoir m'envahit.

Mes yeux s' embrument.

Comment rallumer ton amour ?

Je t'aime tellement, je veux que l' on se retrouve.

Mon Amour ...écoute moi...ai à nouveau confiance en moi

Je t'embrasse avec une immense tendresse.

Ton homme fou de toi.

26 février 2012

Yes, we can !

Mon Amour

Mes pensées vont toujours vers toi avec le désir de caresser ton esprit,

Mes mains se tendent vers toi avec le désir de caresser ton corps,

Je n'y peux rien, c'est tout mon être qui aspire a ne faire qu'un avec toi.

Ne laisse pas cette image folle et négative briser cet espoir.

Approches toi de moi et soufflons sur ces braises pour relancer notre flamme,

Et comme dit Obama: Yes, we can!

Chasses ces pensées horribles qui s' appliquent à peindre en noir toutes mes actions.

Avec toute ma tendresse,

Mon Amour

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