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Fusion, Effusions
16 juillet 2012

Tu as de l'avance sur ce sale chemin aride,

Comme pourrai le dire De Palma, j'ai beau faire des efforts : je t'aime encore.

Pour toi c'est plus facile car tu m'as déjà placé dans les souvenirs à oublier et j'en suis terriblement conscient.

Je sais que cet amour que tu as définitivement considéré comme impossible, je le traduis parfois en agressivité dont je me repends tellement c'est inutile et n’aboutit à rien. Je n'arrive pas encore à ce que mon amour pour toi puisse désirer que tu sois heureuse dans les bras d'un autre. Cette vision m'est encore trop douloureuse.

Moi aussi je vais essayer de retrouver l'amour, mais j'ai peur et je ne veux pas faire de mal avec mon cœur déchirer.

Ce texte me sert de défouloir de ma pensée douloureuse.

Je n'ai pas encore fait mon "deuil" de notre amour. Et tu sais pour moi c'est difficile car j'ai une bonne mémoire surtout des bons moments de la vie. Toutes ces photos, ces films, ces messages ! J’y vois tellement de plaisir que nous avons partagé ! Alors ma logique me dit "Pourquoi ? ". La douleur morale arrive à se transformer en douleur physique : j'ai une sensation qui part sous l'arcade et remonte jusqu'au milieu du crâne comme si un courant de chaleur douloureuse me traversait le cerveau.

Pour finir avec une faible lueur  d'espoir Léo Ferré " Avec le Temps" :

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie le visage et l'on oublie la voix
Le cœur, quand ça bat plus, c'est pas la peine d'aller
Chercher plus loin, faut laisser faire et c'est très bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre qu'on adorait, qu'on cherchait sous la pluie
L'autre qu'on devinait au détour d'un regard
Entre les mots, entre les lignes et sous le fard
D'un serment maquillé qui s'en va faire sa nuit
Avec le temps tout s'évanouit

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Même les plus chouettes souvenirs, ça, t'as une de ces gueules
A la galerie j'farfouille dans les rayons d'la mort
Le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
L'autre à qui l'on croyait pour un rhume, pour un rien
L'autre à qui l'on donnait du vent et des bijoux
Pour qui l'on eût vendu son âme pour quelques sous
Devant quoi l'on s'traînait comme traînent les chiens
Avec le temps, va, tout va bien

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
On oublie les passions et l'on oublie les voix
Qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens
Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid

Avec le temps...
Avec le temps, va, tout s'en va
Et l'on se sent blanchi comme un cheval fourbu
Et l'on se sent glacé dans un lit de hasard
Et l'on se sent tout seul peut-être mais peinard
Et l'on se sent floué par les années perdues, alors vraiment
Avec le temps on n'aime plus

 

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